02-AVR-2006

On remonte le soufflet en le faisant passer à tour de rôle
au dessus de chaque bossage.

On lubrifie les roulements à rouleaux coniques (ce sont des 10 x
32 x 17). Comme cela travaille dur,
pas d'hésitation! De la graisse au bisulfure de molybdène
pour les charges élevées. Inutile d'en mettre trop.
Le surplus sera expulsé au montage. Je possède ce pot
d'un kilogramme depuis au moins 12 ans. Il est
encore quasi plein. Un héritage de pépé pour mes
petits enfants. Achetez un tube, cela suffira amplement.
19-MAR-2006
Maintenant que tout est refermé
côté transmission finale, on va en profiter pour inspecter
l'arbre de transmission sans démonter le bras oscillant. Les
photos n'ont pas été faites dans cet ordre (d'où
par exemple des dates qui ne se suivent pas toujours).

Premier truc vu sur le
forum de flyingbrick:
monté un collier et faire levier avec deux gros tournevis
(un seul ici car il me faut une main pour prendre la photo). Ça
marche pô des masses.

Second truc: la pince étau (et tant qu'on y est elle n'a
qu'à serrer sur le collier afin de préserver l'arbre).
Et là ça marche très bien. J'ai noté la
position de l'arbre avant.

Au fond du tunnel du bras oscillant, il y a aussi des traces de graisse
perdue par les axes
du croisillon avant, juste après la boîte de vitesses.

Même sanction que pour l'autre croisillon, la graisse se barre.
Le mieux est
l'ennemi du bien. Le mieux est l'ennemi du bien. Le mieux est l'ennemi
du bien. Le mieux est l'ennemi du bien. Le mieux est l'ennemi du bien.
Hmmm je percerai bien le dos des douilles des croisillons pour y
injecter un peu de graisse fraîche. Mais je vais mettre des
copeaux dedans. Et comment refermer le trou efficacement?
Le mieux est l'ennemi du bien. Le mieux est l'ennemi
du bien. Le mieux est l'ennemi du bien. Le mieux est l'ennemi du bien.
Le mieux est l'ennemi du bien. Aaah je craque!
Par hasard j'ai montré mes deux demi-arbres
à un collègue de travail qui vient de chez GKN, où
il travaillait dans les transmissions et autres joints
homocinétiques. Il a tâté les deux joints de cardan
et m'a dit qu'ils ne présentaient absolument aucun jeu (il avait
l'air surpris d'ailleurs). Pas de point dur non plus. Je lui ai
demandé ce qu'il pensait de mon idée de perçage
pour la lubrification. Il me l'a déconseillé, pas
à cause d'un argument mais tout simplement parce son
"expérience" (ou sixième sens) lui dit de ne pas le
faire. Je vais suivre son conseil. Un bien brave homme ce Michel K.
Passons au remontage de l'arbre de transmission. Il
est en
deux parties. Au
démontage j'avais pris soin de noter les
positions de toutes les pièces les unes par rapport aux autres.
Un petit dessin valant mieux qu'un long discours, voilà
l'idée que je veux faire passer ici...

Je ne comprend pas pourquoi ce "détail" n'est pas
mentionné par BMW dans ses manuels, d'autant
que le montage d'origine (au moins sur ma K1) respecte bien cette
règle. Bien que les arbres de sortie
(de boîte) et d'entrée (de "pont") ne soient pas
parfaitement parallèles, ni même coplanaires, il est
important
de monter les 2 demi arbres de façon à ce que les
chapes soient symétriques. Cela réduira au maximum
les variations cycliques de la roue
AR.
Source.
(cliquer sur "les cardans")

Le truc marrant c'est que les joints de cardan sont
légèrement décalés par construction.
On les approche donc au maximum de leur position respective
idéale.

Nettoyage au filon des restes de frein de filet sur le filet de la vis
pivot fixe.

Lubrification à la pâte
Molykote
G-n plus des cannelures femelles du joint de cardan
côté "pont".
Inutile d'en mettre des tonnes. Le surplus sera expulsé au
montage.

Lubrification à la pâte
Molykote
G-n plus des cannelures mâles du "pont".
Inutile d'en mettre des tonnes. Le surplus sera expulsé au
montage.

On remet le joint de cardan à sa place originelle (merci les
repères). Un petit coup de marteau a suffi
à vaincre l'effort résistant du jonc.

Lubrification à la pâte
Molykote
G-n plus des cannelures femelles du joint de cardan
côté boîte.
Inutile d'en mettre des tonnes. Le surplus sera expulsé au
montage.

Lubrification à la pâte
Molykote
G-n plus des cannelures femelles de l'arbre de transmission
côté
"pont". Inutile d'en mettre des tonnes. Le surplus sera expulsé
au montage. C'est à cet endroit que la
lubrification est la plus importante car ici les deux pièces ont
un mouvement relatif.

L'arbre de transmssion se remonte plus facilement que prévu. Le
bras oscillant est en butée basse.
Le passage étroit guide assez facilement le cardan avant afin
qu'il se marie aisément avec l'arbre de
sortie de boîte.

Et hop un ch'ti coup de marteau pour forcer le jonc à rentrer
dans son logement.
03-AVR-2006

Lubrification à la pâte
Molykote
G-n plus des cannelures mâles du cardan
côté "pont". Inutile d'en
mettre des tonnes. Le surplus sera expulsé
au montage. C'est à cet endroit que la lubrification est la
plus importante car ici les deux pièces ont
un mouvement relatif.

A présent on monte les bagues intérieures des petits
roulements à rouleaux coniques. Grâce à la
graisse, ils collent et restent en place au montage. On en profite pour
les faire tourner et détecter
un éventuel point dur.

Les instructions de BMW sont peu claires pour ce point, même en
version originale. Il est question
de mettre de la pâte "
Never Seez"
sur les bagues des roulements. Cela n'a aucun sens car il s'agit d'un
produit contre le grippage. Ce n'est vraiment pas l'idéal pour
des roulements. Il faut sans doute comprendre
les
portées des vis pivots pour éviter que les bagues
intérieures des roulements ne grippent dessus.
Lisez le contenu du "
Never Seez":
cuivre, zinc, aluminium, graphite. Des ingédients solides,
typiques des
anti-grippants. N'importe quelle pâte de ce type fera l'affaire
selon moi. Ici de la
Molykote
Cu-7439 plus.
Comme toujours, l'excès nuit en tout!