Changement du joint d'étanchéité dynamique
de l'arbre d'entrée de la transmission finale de la K1
(également valable à 90% pour tout autre version à "Paralever")


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Je marque aussi la vis pivot fixe. D'après les microfiches, celle-ci est freinée avec un frein de filet moyen.



Je ressors ma rallonge (clé Allen de 12 mm). C'est dur... Le bras de suspension remonte un peu...
La moto pourrait partir en avant... J'augmente l'effort en songeant déjà à utiliser de la chaleur...
ET CRAAAAC! Dans un bruit sec la vis se desserre très brusquement.
Cool! Pas besoin de risquer la peinture avec un apport de forte chaleur.
 


Un quart de tour suffit pour commencer.



On desserre le boulon qui tient la barre de réaction du Paralever sur le carter de la transmission finale
(tête et écrou nylstop tous deux en 17 mm).



Au tour du combiné ressort amortisseur AR (douille de 19 mm).



La jambe de force se laisse assez facilement sortir latéralement bien qu'elle soit encore fixée au cadre.



Au tour du capteur de vitesse (clé Allen de 4mm).



On le fait remonter un peu avec un levier et à mi-course (avant de voir le joint torique), on en profite
pour bien nettoyer les saletés accumulées qui pourraient tomber dans le "pont". Ça m'est arrivé lors
de la remise en état. Un homme averti en vaut deux.



Pour les curieux un gros plan du capteur. C'est un capteur de type inductif.
L'arbre métallique central est un aimant.



Et voilà la roue "cible". Elle a 6 encoches.


    A chaque passage devant une encoche, le signal de sortie du capteur change brusquement (en gros le signal est un créneau: six créneaux = un tour de roue et la fréquence renseigne sur la fréquence de rotation de la roue c'est-à dire la vitesse). En mettant un champ magnétique alternatif à proximité du capteur sorti (par exemple un transfo), ce dernier "voit" un signal à 50 Hz (si votre transfo est alimenté par le secteur!). Faites le calcul. Avec 50 changements de sens pendant une seconde et une roue de presque 2 m de périmètre, cela correspond à une vitesse de 59 km/h. En mettant le contact, on voit ainsi si le compteur est bien étalonné (il existe une vis à l'intérieur de celui-ci pour le régler).


Vu les manipulations ultérieures, il est vivement recommandé de boucher le trou pour éviter les surprises.



Compter précisément les quantités de fluides qu'on verse et qu'on récupère dans un moteur peut aider
à suivre sa consommation desdits fluides. Le plus facile reste de peser les quantités. Moi j'utilise souvent
une balance ménagère précise au gramme (ne le dites pas à ma femme☺). Le bac vide (toujours ma
crème glacée vanille) fait 32 g.



On desserre le grand collier du soufflet côté bras oscillant (vis à fente).



Tiens il n'y a pas d'huile depuis ma dernière vidange (1800 km effectués; c'est peu). On dirait bien
que mon joint ne fuit pas temps que cela. Bon allez on continue quand même.
S'agirait d'avoir une K1 étanche, nom de bleu!



On dépose la vis de vidange du "pont" (clé 19 mm).



Et on laisse vidanger toute la nuit au moins. Allez ça suffit pour aujourd'hui.



Bien sûr pour épargner la durite de frein, on reprend le poids de l'étrier avant de laisser la moto.
Ici je l'ai coincé sur le disque.
   

26-FEV-2006

    Put**** je suis tombé malade. Je ne suis pas dans mon assiette. Petite séance malgré que cela soit dimanche.


Examinons d'un peu plus près l'aimant du bouchon de vidange. On dirait qu'il n'y a rien.



On referme provisoirement le "pont" qui s'est vidé toute la nuit.



Voilà j'ai récupéré 256-32=224 grammes d'huile.
J'y avais versé 217 g d'huile et 13.33 g (12 ml) de Molykote M55 plus.
Il me manque environ 6 g d'huile.


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