
Je marque aussi la vis pivot fixe. D'après les microfiches,
celle-ci est freinée avec un frein de filet moyen.

Je ressors ma rallonge (
clé
Allen de 12 mm). C'est dur... Le
bras de suspension remonte un peu...
La moto pourrait partir en avant... J'augmente l'effort en songeant
déjà à utiliser de la chaleur...
ET CRAAAAC! Dans un bruit sec la vis se desserre très
brusquement.
Cool! Pas besoin de risquer la peinture avec un apport de forte chaleur.

Un quart de tour suffit pour commencer.

On desserre le boulon qui tient la barre de réaction du
Paralever sur le carter de la transmission finale
(tête et écrou nylstop tous deux en 17 mm).

Au tour du combiné ressort amortisseur AR (douille de 19 mm).

La jambe de force se laisse assez facilement sortir latéralement
bien qu'elle soit encore fixée au cadre.

Au tour du capteur de vitesse (clé Allen de 4mm).

On le fait remonter un peu avec un levier et à mi-course (avant
de voir le joint torique), on en profite
pour bien nettoyer les saletés accumulées qui pourraient
tomber dans le "pont". Ça m'est arrivé lors
de la remise en état. Un homme averti en vaut deux.

Pour les curieux un gros plan du capteur. C'est un capteur de type
inductif.
L'arbre métallique central est un aimant.

Et voilà la roue "cible". Elle a 6 encoches.
A chaque passage
devant une encoche, le signal de sortie du capteur change brusquement
(en gros le signal est un créneau: six créneaux = un tour
de roue et la fréquence renseigne sur la fréquence de
rotation de la roue c'est-à dire la vitesse). En mettant un
champ
magnétique alternatif à proximité du capteur sorti
(par exemple un transfo), ce dernier "voit" un signal à 50 Hz
(si votre transfo est alimenté par le secteur!). Faites le
calcul. Avec 50 changements de sens pendant une seconde et une roue de
presque 2 m de périmètre, cela correspond à une
vitesse de 59 km/h. En mettant le contact, on voit ainsi si le compteur
est bien étalonné (il existe une vis à
l'intérieur de celui-ci pour le régler).

Vu les manipulations ultérieures, il est vivement
recommandé de boucher le trou pour éviter les surprises.

Compter précisément les quantités de fluides qu'on
verse et qu'on récupère dans un moteur peut aider
à suivre sa consommation desdits fluides. Le plus facile reste
de peser les quantités. Moi j'utilise souvent
une balance ménagère précise au gramme (ne le
dites pas à ma femme☺). Le bac vide (toujours ma
crème glacée vanille) fait 32 g.

On desserre le grand collier du soufflet côté bras
oscillant (vis à fente).

Tiens il n'y a pas d'huile depuis ma dernière vidange (1800 km
effectués; c'est peu). On dirait bien
que mon joint ne fuit pas temps que cela. Bon allez on continue
quand même.
S'agirait d'avoir une K1 étanche, nom de bleu!

On dépose la vis de vidange du "pont" (clé 19 mm).

Et on laisse vidanger toute la nuit au moins. Allez ça suffit
pour aujourd'hui.
Bien sûr pour épargner la
durite de frein, on reprend le poids de l'étrier avant de
laisser la moto.
Ici je l'ai coincé sur le disque.