Cette opération doit
être
effectuée tous les 90000 km. Afin d'éviter les
mauvaises
surprises, ne pas dépasser cette limite de façon
importante, surtout si la courroie a plus de 6 ans et / ou que la
voiture parcours de longues étapes à haute
vitesse
(160-180 km/h en Allemagne) et / ou a fait beaucoup de
démarrages par grand froid. Au préalable, il faut
déposer
les courroies d'accessoires.
Revenez ici après...
On commence par déposer le cache moteur supérieur
(3
écrous de 10 mm). Le cache a surtout une
fontion accoustique.
Aaargh! Enfer et damnation. Le couvre-culasse suinte (un peu...). Le
soleil levant me déçoit une fois
de plus... Oh oui j'entends les gars du fond "ça lui
apprendra a
acheter une voiture japonaise". Ouvrez
n'importe quel capot de voiture européenne à
90000 km et on
r'causera...
Bon faut s'ménager de la place. On dépose
quelques
fixations de tuyauterie afin de faire un peu de
mou de-ci de-là (clé de 10).
Encore des tuyaux (clé de 8).
Toujours des tuyaux; sur le dôme de la jambe de force droite
(clé de 10).
Tuyau (clé de 10).
Tuyaux (clé de 10). Fatigue... mais c'est les derniers.
On attaque à présent le couvercle
supérieur de la
courroie de distribution (beaucoup de vis de 10).
En poussant un peu les tuyaux, on bascule la partie arrière
vers
l'avant et on retire le tout vers l'arrière.
Voici le couvercle supérieur vu de face (afin que vous
localisiez toutes les vis; il y en a 7).
Prudence est mère de sûreté: je marque
la vieille
courroie. Son dos n'est pas bakélisé à
outrance.
Notez la connection de masse sur le support moteur.
A présent on dépose la poulie de vilebrequin. 6
vis CHC
(clée Allen de 6 mm). Le vilebrequin ne se
bloque pas. Il suffit de donner un petit choc à la
clé
pour que la vis "vienne" et que le vilebrequin ne bouge
presque pas.
Les moteurs Diesel sont beaucoup plus sujet aux vibrations que leurs
homologues à allumage commandé.
Pour les épargner, il faut toujours les équiper
d'amortissseur. Ici
une
poulie dite "damper" (c'est un amortisseur
de vibrations de torsion). La poulie est constituée de deux
pièces liées entre elles par un anneau de
caoutchouc
vulcanisé. Elles sont ainsi
"découplées", ce
qui revient à une sorte d'amortisseur visqueux.
Détail:
un
embout Allen long peut-être nécessaire pour
atteindre les
vis supérieures.
Voilà ce qui reste lorsque la poulie de vilebrequin est
déposée. Il s'agit avoir accès au
couvercle
inférieur.
Mais avant -pour se faciliter la tâche- on reprend le poids
du
moteur avec un cric hydraulique.
Et on dépose le support moteur (clés de 16 pour les vis
et 17
mm pour les écrous). Le
"16" indique
vraiment que le constructeur ne veut pas que l'amateur touche à
cet endroit. Ben voyons
comme si
on s'arrêtait à cela sur ce site!
Voilà le support élastique en question. De toute
façon j'en ai plein des clés de 16, M'sieur Mazda!
Valà, c'est quand même plus facile ainsi
d'accéder
aux vis de fixation du couvercle inférieur (clé
de 10).
De plus à présent on peut monter ou descendre un
peu le moteur, ce qui facilite bien des choses.
Donc sur les photos "du bas" le cric m'a servi à abaisser le
moteur et l'opposé sur les photos
"du haut".
Et hop au tour du couvercle inférieur. Notez qu'il faut
déboîter le câble du capteur de
régime moteur.
Voici le couvercle inférieur vu de face (afin que vous
localisiez toutes les vis; il y en a 6).
Voilà un schéma qui résume et illustre bien
l'ensemble des pièces démontées ci-dessus.