On sort la jauge mécanique de son puits et on y introduit la canule, ici ma pompe PELA 6000.
On crée du vide et on attend que ça fasse un bruit de paille au fond d'un verre vide.


Perso (et je ne vous oblige pas), depuis ma 308 1.5 BlueHDi, je mets 2 ou 3 petits coups de démarreur
sans démarrer pour supprimer toute pression résiduelle dans le filtre à huile et le vider un peu. Ça évite les
maréées noires à l'ouverture dudit filtre. Comme vous l' voul', je vous aurais prévenu...
On remet quelques coups de pompes, il en vient toujours encore un peu.



Pour accéder au filtre à huile, il faut déposer un tuyau d'admission d'air. Il y a deux clips diamétralement
opposés. Déverrouiller celui du dessus en levant le petit nez.



Ce tube est maintenu à l'avant par une sorte de clip expansible en deux parties coaxiales et par un autre clip (cercles rouges): avec seulement deux passages
dans le réseau à 16000 et 41000 km, ce dernier n'est pas illustrable puisqu'il a été cassé. "Qui mieux que BMW pour entretenir votre BMW?" Tas de sagouins, oui!
Dans les deux ellipses, les clips de passage de la gaine d'ouverture du capot, qui attendent ladite gaine. Sans doute oubliés lors du passage en concession
pour des travaux de carrosserie sur la face avant.



Voilà ce fameux tuyau. En fait, c'est un résonateur d'Helmholtz (ou "quart d'onde").
Dans le cercle, l'endroit où se loge le clip expansible coaxial.
Ellipse horizontale: la zone cassée.
Ellipse verticale: un quatrième point d'accroche non visible.
En vignette le clip expansible et un outil maison fait un jour pour démonter des panneaux d'habillage de porte.



On fait un peu de place autour du couvercle du filtre à huile. L'ensemble est de marque Sogefi.
Le couvercle a une tête hexagonale de 27 mm. Ici avec un réducteur 1/2 "->3/8" et un (joint de) cardan
sur un cliquet 3/8". On dévisse. C'est vraiment pas accessible comme zone. On ne félicite pas...



Le couvercle vient avec la cartouche filtrante. Ici j'aspire l'huile restée au fond du bol. Notez le clapet
by-pass en cas de filtre bouché.



On dépose le vieux joint torique sur le couvercle en prenant un soin extrême afin de ne pas rayer
la surface du fond de la gorge dans le couvercle (un copeau ici tiré par votre outil et c'est la fuite
assurée), puis nettoyage du bol et surtout de la zone de portée du joint torique du couvercle.
On nettoie le couvercle le mieux possible. Du nettoyant pour frein fonctionne très bien ici.



On lubrifie le nouveau joint et on le monte à la main. En plus de la protection du joint au vissage du
couvercle,le lubrifiant évite aussi de le monter torsadé. On repose la nouvelle cartouche filtrante.
Elle ne semble pas avoir de sens. Je l'ai mis avecles inscriptions encore lisible couvercle en main,
comme ce fut le cas du filtre précédent. C'est un Purflux L358 A.



Ensuite, on serre le couvercle à 25⁺⁵ Nm (c'est écrit dessus).
Si vous n'avez pas de clé dynamométrique, un repère fait sur le couvercle et le bol devraient suffire
à vous remettre dans un serrage fonctionnel qui fera l'affaire.



La sempiternelle mayonnaise sur le "point froid" que constitue le bouchon de remplissage.
Ça se nettoie bien dans les recoins avec du nettoyant pour freins en bombe.



On n'oublie pas de remettre de l'huile 5W-30 ACEA C2, norme PSA B71 2290.
Contenance selon PSA: 4 litres sans filtre à huile, 4.25 litres avec filtre à huile.
J'ai mis 3.5 l pour commencer, ici de la Tech9 de chez Leclerc, 21.85 EUR à cette date.
On affinera le niveau les jours suivants.


On vérifie l'étanchéité du filtre moteur tournant. Si tout va bien, on finit le remontage du résonateur "dans l'orde inverse de la dépose", j'adore cette phrase...


Allez je vous mets ma petite réparation de la fixation défectueuse du résonateur: une simple petite vis
conique. Ça semble très bien tenir. On vous tiendra au courant si ça casse...

Mieux que sur ma 308 plus jeune de 7 ans: 7.02 à 15°C. La limite selon des forums Peugeot serait
un remplacement en dessous de 6.3. Pour info, le diamètre intérieur du goulot du vase d'expansion fait
36 mm (pour les bricoleurs qui veulent se faire un cylindre de charge)



En déposant le cache d'accès aux bougies je découvre de l'huile au fond d'un trou de fixation. Une
serviette en papier absorbant indique qu'il s'agit d'huile... Super propre! Comme on est à côté du
bouchon de remplissage, peut-être un accident le jour de la révision des 41000 lorsque les bougies
ont été changées? J'ai déposé la vis: très longue, avec du frein filet orange d'origine  sur 20 mm et je
l'ai resserrée à la main. Maigre espoir d'une fuite sous la tête. Mais bon, l'huile devrait être bien noire...
Allez on disait "accident" et on observera. La quantité était vraiment faible pour presque 10 ans. Rien
dans le trou jumeau à droite.



Voilà enfin la bougie du cylindre 2: lisse, marque Beru, gamme "platin", référence 12ZR-8STD.
Made in France. Culot fin et très long, siège plat, 3 électrodes, une au dessus et 2 sur le côté.
Un peu crade selon moi. Le piston du cylindre 2 était au PMH (ou pas loin), dur d'aller y voir avec
mon endoscope. Alors j'ai démonté sa voisine sur le cylindre 1. Un peu plus propre.



Voilà les seules photos que j'ai pu faire: ma petite caméra endoscopique est tout simplement à chier: aucune profondeur de champ, elle est myope. Même dans le cylindre 1 au PMB, impossible de
les soupapes. Donc le puits (ininteressant) et la calotte du piston du cylindre n°2. Tout cela est très propre et sec. Concernant la conso d'huile, ça tendrait à corroborer la thèse des joints de queue
de soupapes d'échappement défaillants. En effet, tout ce qui passe par là, file directement dans l'échappement, sans passer par la chambre.