Quelques futilités sur le disque de frein arrière de la K1

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    Il est tout de même bizarre ce disque, du point de vue conception. Il porte la ref. BMW 34.51-2 310 307, ce que ne confirme pas ce site (34.51-2 310 305). Il est constitué de beaucoup de pièces: la piste de freinage, un moyeu porte-disque en aluminium (liaison par gros rivets acier), une couronne pour l'ABS rapportée et fixée par vis. Pas étonnant que si peu de monde  fasse de la pièce adaptable, ce truc est beaucoup trop compliqué à reproduire. L'ensemble (usé) pèse 2396 g. De notables efforts d'allègement (c'est bon pour les masses non-suspendues) et de simplification ont été faits sur la génération suivante qu'on trouve par exemple sur la R1100 RT (piste plus étroite donc moins lourde, suppression du moyeu et couronne simplifiée et allégée). Au moins on peut dire que les Bavarois ne se sont pas endormis sur leurs lauriers.

Piste et moyeu rivés ensemble.



Rivet vu de l'autre côté et couronne ABS.



La couronne est simplement centrée sur le moyeu et plaquée sur moins d'un millimètre par les rondelles
de 3 vis. Léger, non? Pas très Bavarois tout ça.
Lors de la remise en état, pour mesurer l'entrefer entre capteur ABS et couronne, j'ai cherché avec un
comparateur le point de diamètre maximum de la couronne. C'est la dent marquée d'un "+".



Et voilà la dent (marquée d'un "-") sur le diamètre minimum.

Souvent je vois sur des forums la question: "A partir de quelle épaissseur minimum faut-il changer le disque
de la K1? Contrairement à ma japonaise, il n'y a rien écrit dessus". Si si mais cela est bien caché. Cette cote
d'usure est de 0.18 pouce soit 0.18 X 25.4 = 4.57 mm ce qui revient à nos bons vieux et classiques 4.5 mm
des disques avant.

Comme les plaquettes sont moins larges que la piste, un rebord de (5-4.28)/2=0.36 mm s'est formé de
part et d'autre. Il est très agaçant lors de la dépose de l'étrier (pour la dépose de la roue par exemple).



Du coup j'ai voulu l'éliminer... Au tour tant qu'à faire (ou plutôt tant qu'à ne rien faire☺)



Bon c'est de l'inox, que les mécanos baptisent aussi joyeusement "cochonium" à cause de l'usinabilité très
médiocre. Il faut des outils spéciaux adaptés à l'inox sinon le résultat est toujours très laid comme ici.



Vu les emmerdes que je me suis ainsi créé (déformation du moyeu car trop tendre), je ne recommande
pas cette dernière opérations. Sous l'effort des mors du mandrin, la matière a flué axialement autour du
centrage court, me ruinant ainsi l'appui-plan nécessaire à la fixation isostatique de l'ensemble. J'ai dû
supprimer cette matière excessive (petit épaulement). PAS GLOP!